v. act. (Manufacture de tabac) c'est séparer de chaque feuille la grosse côte qui la traverse. Les Nègres et autres ouvriers employés à ce travail, éjambent avec les ongles et les dents.
S. m. (Manufacture de tabac) ce mot signifie le filage le plus fin qui se puisse faire avec des feuilles de tabac sans corde ; les deux autres sont le moyen-filé et le gros-filé. Dictionnaire du Commerce.
S. f. (Manufacture de tabac) c'est ainsi qu'on appelle en Amérique la case, la maison, le bâtiment où les plantes de tabac coupées sont apportées pour les faire ressuer et fermenter. On les étend dans la suerie les unes sur les autres, on les couvre de quelques méchantes toiles ou nattes avec des planches par-dessus, et des pierres pour les tenir en sujétion ; c'est ainsi qu'on les laisse trois ou quatre jours, pendant lesquelles elles fermentent, ou pour parler comme aux iles, elles ressuent, après quoi on les fait secher. (D.J.)
S. m. (Manufacture de tabac) celui qui torque ou fîle le tabac ; l'habileté d'un torqueur consiste à faire sa corde bien égale, à manier son rouet de manière qu'elle ne se casse point, et à la bien monter et mettre en rôle. (D.J.)
en terme d'Orfèvre en grosserie, est un morceau de bois assez gros, d'environ deux pieds de haut, taillé en forme d'entonnoir renversé, sur lequel on forme les cercles et les gorges. Voyez GORGES, etc. voyez les Pl. et les fig. Il y en a de buis et de fer, et de toutes grosseurs.